Le film "Adieu Jean-Pat" : un hommage contraint qui révèle l'essentiel
- Louane Dubois

- 23 sept.
- 2 min de lecture

Dans Adieu Jean-Pat, comédie douce-amère réalisée par Cécilia Rouaud et sortie en 2025, on suit Étienne, un homme de 35 ans au caractère bien trempé, qui apprend le décès de Jean-Pat, son ancien meilleur ami devenu son ennemi juré. Le destin, un brin moqueur, lui confie une mission improbable : organiser ses obsèques.
Derrière les situations cocasses et les dialogues acides, le film aborde un thème rarement traité avec autant de subtilité : que reste-t-il de nos relations compliquées, une fois la mort venue ? Et surtout, que fait-on lorsqu’on est forcé de dire adieu à quelqu’un qu’on ne pleurera pas ?
Une comédie ? Oui. Mais avant tout une confrontation à la mémoire
L’humour sert ici de levier narratif pour aborder des sujets profonds. Adieu Jean-Pat n’a rien d’un drame larmoyant, mais son propos touche juste :
La mort n’efface pas les rancœurs
Organiser des funérailles n'est pas forcément un acte d’amour
L’hommage devient parfois une obligation… chargée de non-dits
En forçant Étienne à préparer les adieux de celui qu’il ne supportait plus, le scénario révèle une vérité crue : ce ne sont pas toujours les plus aimés qui laissent les traces les plus durables.
Ce que nous dit le film sur la mémoire, le pardon et l’anticipation
Organiser un adieu, même sans amour, reste un acte fort
Étienne se retrouve à gérer ce qu’il aurait aimé fuir : le dernier geste envers une relation fracturée. C’est là que le film devient particulièrement touchant. Car si l’émotion est absente, l’acte de mémoire est bien réel. Il se matérialise dans les choix, les silences, les maladresses.
Et si, malgré la colère, on ne pouvait pas faire autrement que laisser une trace ?
Le silence laissé derrière nous est une forme de fardeau
Dans ce film, ce sont les non-dits qui pèsent le plus. Étienne ne sait pas vraiment ce que Jean-Pat aurait voulu. Il ne sait pas quoi dire aux autres, ni comment faire. Il improvise, il doute, il se braque.
Ce flou, ce chaos émotionnel, c’est ce que vivent des milliers de familles chaque jour, lorsqu’aucune volonté n’a été exprimée, aucun message laissé.
Chez eStorie, nous croyons que chacun peut (et doit) écrire sa fin
"En ma mémoire" : pour transmettre avant qu’il soit trop tard
À travers notre service “En ma mémoire”, eStorie permet à chacun de préparer son départ en toute intimité, de façon sécurisée, humaine, et respectueuse des émotions de ses proches.Ce n’est pas morbide. C’est profondément apaisant.
Un message, une vidéo, une intention : ce sont des outils de transmission qui, comme un pont, relient le vivant à l’absent.
En résumé
Et si préparer, c’était libérer ?
Adieu Jean-Pat ne nous dit pas comment bien mourir. Il nous montre surtout comment mal partir peut alourdir ceux qui restent.
Chez eStorie, nous croyons qu’il est possible de choisir comment on part, ce qu’on laisse, et à qui.Même dans le désordre des relations humaines, un mot, une intention, une image, peuvent devenir une clef de lecture apaisante.
Et vous, qu’aimeriez-vous laisser de vous, quand vous ne serez plus là ?
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